Nous avons eu la chance chez Label Vie de pouvoir interviewer Cybèle de Brem Lemarchand, directrice de la Fondation Lemarchand.

 La Fondation Lemarchand pour l’Équilibre entre les Hommes et la Terre soutient des projets associatifs favorisant le respect, la préservation et l’utilisation durable de la nature. Les modes de vie et comportements, la solidarité sociale intergénérationnelle, la sensibilisation, l’éducation et les activités de plein air sont au cœur de sa mission. 

 1. Pourquoi votre engagement pour la biodiversité et vos actions pour protéger le vivant ?

A l’heure où notre prenons conscience de la détérioration fulgurante de notre belle planète, il est plus qu’urgent d’agir.
Comme le colibri, nous essayons de faire notre part depuis 12 ans à la Fondation Lemarchand qui a pour mission principale de créer ou recréer du lien entre l’Homme et la Terre. Ce lien passe par des projets de soutien à des populations fragiles mais aussi par la protection, la sensibilisation et l’éducation au respect du vivant et de notre patrimoine naturel commun afin d’encourager un changement des comportements individuels et collectifs. Nous soutenons également des projets favorisant la conservation des milieux naturels et sauvages et une utilisation durable et respectueuse de la nature par les activités humaines et sportives.

 2.Pourriez-vous nous partager un souvenir d’enfance marquant lié au vivant ? Pouvez-vous nous raconter ce que vous avez ressenti ?

 J’ai eu la chance vers l’âge de 10 ans de participer à la première « colonie de vacances » verte qui s’appelait « La piste verte », organisée pour les enfants des salariés de Nature & Découvertes. Nous avons passé une semaine en pleine nature en Ardèche où nous avons pu randonner, vivre en total lien avec la nature, découvrir les traces d’animaux, écouter les chants des oiseaux, identifier les différentes fleurs, etc… Je garde de cette semaine un souvenir émouvant de cette parenthèse en totale harmonie avec la nature. Je souhaiterais que mes enfants puissent vivre également cela pour qu’ils prennent encore plus conscience de la beauté qui nous entoure.

3. Qu’est-ce que vos parents vous ont transmis ? Quelles sont les histoires qui vous ont portée ?

C’est une large question car j’ai le sentiment que nos parents nous ont transmis énormément de choses. Parmi elles, je peux citer le gout du voyage et par ricochet l’ouverture sur le monde et sur les autres, la tolérance, l’altruisme, mais aussi l’importance de savoir rester humble. L’amour de la vie est également assez ancrée en chacun de nous. Enfin, en grandissant ils nous ont transmis la prise de conscience de chaque son d’oiseau, chaque arbre et chaque fleur. Ils nous ont appris à favoriser le respect de notre planète par nos comportements quotidiens.

 4. En tant que maman, comment la biodiversité résonne pour vous ? Qu’est-ce que vous souhaitez transmettre à vos enfants ?

En tant que maman, mon souhait le plus cher serait de transmettre à mes enfants tout ce que j’ai pu recevoir et faire d’eux des citoyens respectueux et engagés.

J’essaye donc au quotidien de les interpeller à observer mais également protéger la biodiversité qui les entoure. J’essaye de les sensibiliser au respect du vivant végétal, animal et humain.
C’est un travail quotidien mais tellement essentiel.

5. Pourquoi soutenir les actions dans les crèches ? Pourquoi est-ce important pour vous d’agir auprès des enfants pour la biodiversité ?

On sait maintenant l’importance des premières années dans le développement de la personnalité d’un enfant. Ces premières années vont être déterminantes dans ses apprentissages mais aussi dans la confiance en soi. C’est donc le moment idéal pour commencer à sensibiliser les jeunes enfants à respecter le vivant qui les entoure. Ces actions resteront gravées en eux pour de nombreuses années et auront très certainement des répercussions sur leur vie future.

6. Comment favoriser la curiosité des enfants pour le vivant et la biodiversité ?

Pour attiser la curiosité des enfants, il faut qu’ils puissent toucher, sentir, goûter ! Il faut donc les laisser découvrir non pas en écoutant mais en faisant !